L'effet de la relaxation ionique

De Piledurable.

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Du point de vue microscopique, chaque impulsion de courant entraîne le dépôt de matériau régénéré :
Du point de vue microscopique, chaque impulsion de courant entraîne le dépôt de matériau régénéré :
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• Trop épaisse, elle favorise les réactions parasites, la plus gênante étant le dégagement d’hydrogène à l’anode.
• Trop épaisse, elle favorise les réactions parasites, la plus gênante étant le dégagement d’hydrogène à l’anode.
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  Prenons l’exemple d’une électrode en zinc. Lors de la décharge, le zinc métallique se transforme en oxyde de zinc. Lors de la régénération, l’oxyde de zinc va se transformer de nouveau en zinc. Mais cette réaction utile est en concurrence avec une réaction parasite, qui est la formation de dihydrogène (gazeux). Si la concentration d’oxyde de zinc diminue, la réaction de transformation en dihydrogène augmente. En parlant familièrement, il faut éviter de se trouver dans une situation dans laquelle les matières utiles à transformer ne se trouvent plus en quantité suffisante sur l’électrode.
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Prenons l’exemple d’une électrode en zinc. Lors de la décharge, le zinc métallique se transforme en oxyde de zinc. Lors de la régénération, l’oxyde de zinc va se transformer de nouveau en zinc. Mais cette réaction utile est en concurrence avec une réaction parasite, qui est la formation de dihydrogène (gazeux). Si la concentration d’oxyde de zinc diminue, la réaction de transformation en dihydrogène augmente. En parlant familièrement, il faut éviter de se trouver dans une situation dans laquelle les matières utiles à transformer ne se trouvent plus en quantité suffisante sur l’électrode.
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  A ce sujet, l’article de Binder et Kordesch «  Electrodeposition of zinc using a multicomponent pulse current… » , Acta Electrochimica 1986 présente une étude comparative entre l’électrodéposition en courant continu et l’électrodéposition en courant pulsé. L’article montre qu’il y a des différences dans la structure du dépôt de zinc entre une électrodéposition en courant continu et une électrodéposition en courant pulsé (voir photographie ci-dessous). La granularité des dépôts n’est pas la même. D’autre part, l’efficacité coulombique d’un courant pulsé est supérieure à celle d’un  courant continu. Comme  souvent en électrochimie, une plage de surtensions donnée est favorable à la réaction chimique recherchée. La détermination de la durée d’impulsion élémentaire est alors expérimentale.
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A ce sujet, l’article de Binder et Kordesch «  Electrodeposition of zinc using a multicomponent pulse current… » , Acta Electrochimica 1986 présente une étude comparative entre l’électrodéposition en courant continu et l’électrodéposition en courant pulsé. L’article montre qu’il y a des différences dans la structure du dépôt de zinc entre une électrodéposition en courant continu et une électrodéposition en courant pulsé (voir photographie ci-dessous). La granularité des dépôts n’est pas la même. D’autre part, l’efficacité coulombique d’un courant pulsé est supérieure à celle d’un  courant continu. Comme  souvent en électrochimie, une plage de surtensions donnée est favorable à la réaction chimique recherchée. La détermination de la durée d’impulsion élémentaire est alors expérimentale.
=== L'électrodéposition ===
=== L'électrodéposition ===
[[Fichier:Electrodéposition 1.jpg]]
[[Fichier:Electrodéposition 1.jpg]]

Version du 27 mai 2016 à 15:15

Du point de vue microscopique, chaque impulsion de courant entraîne le dépôt de matériau régénéré :

• Trop fine, elle n’est pas efficace, car il y a re-dissolution d’une partie de la couche qui s’est formée.

• Trop épaisse, elle favorise les réactions parasites, la plus gênante étant le dégagement d’hydrogène à l’anode.

Prenons l’exemple d’une électrode en zinc. Lors de la décharge, le zinc métallique se transforme en oxyde de zinc. Lors de la régénération, l’oxyde de zinc va se transformer de nouveau en zinc. Mais cette réaction utile est en concurrence avec une réaction parasite, qui est la formation de dihydrogène (gazeux). Si la concentration d’oxyde de zinc diminue, la réaction de transformation en dihydrogène augmente. En parlant familièrement, il faut éviter de se trouver dans une situation dans laquelle les matières utiles à transformer ne se trouvent plus en quantité suffisante sur l’électrode.

A ce sujet, l’article de Binder et Kordesch «  Electrodeposition of zinc using a multicomponent pulse current… » , Acta Electrochimica 1986 présente une étude comparative entre l’électrodéposition en courant continu et l’électrodéposition en courant pulsé. L’article montre qu’il y a des différences dans la structure du dépôt de zinc entre une électrodéposition en courant continu et une électrodéposition en courant pulsé (voir photographie ci-dessous). La granularité des dépôts n’est pas la même. D’autre part, l’efficacité coulombique d’un courant pulsé est supérieure à celle d’un courant continu. Comme souvent en électrochimie, une plage de surtensions donnée est favorable à la réaction chimique recherchée. La détermination de la durée d’impulsion élémentaire est alors expérimentale.

L'électrodéposition

Electrodéposition 1.jpg