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rechargeables). Réalisée par Bio Intelligence Service pour le compte d’UNIROSS et avec le soutien de l’ADEME, cette étude repose sur une analyse de cycle de vie comparative entre les piles jetables et les piles | rechargeables). Réalisée par Bio Intelligence Service pour le compte d’UNIROSS et avec le soutien de l’ADEME, cette étude repose sur une analyse de cycle de vie comparative entre les piles jetables et les piles |
Version du 1 mars 2016 à 22:12
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Comme l'indique, par exemple, le site Consoglobe :
Les piles à usage unique (primaires, non rechargeables) sont utilisées en grandes quantités dans nos objets du quotidien mais (jouets, lecteurs MP3, outils électriques « sans fil », etc.). Il existe plusieurs types de piles, parmi lesquelles les salines et alcalines, "bâtons" délivrant une tension de 1,5 volt. Les piles alcalines – plus puissantes et endurantes – représentent les trois quarts du marché en volume, les plus répandues étant les piles alcalines de type AA (ou LR6) ou AAA (ou LR3). Malheureusement leur fabrication est très énergivore et elles sont souvent rejetées sans précaution dans nos poubelles ou, pire, dans la nature. Il faut 50 fois plus d’énergie pour fabriquer une pile alcaline que ce qu’elle fournira pendant toute sa durée de vie. [[1]]
Le volume des déchets liés aux piles alcalines est considérable, car les piles alcalines sont très (et mal!) utilisées : plusieurs centaines de millions par an en France, représentant environ 20 000 tonnes (suivant les chiffres fournis par l’ADEME). Dans le monde, c'est environ une dizaine de milliards de piles, représentant plus de 300 000 tonnes chaque année. Le rapport 2013 de l'ADEME se trouve ici [[2]]
Alors, que faire ?
Il y a plusieurs pistes, dans le cadre d'une démarche de développement durable :
- Utiliser autant que possible les piles rechargeables
- Réutiliser les piles rechargeables, même lorsqu'elles paraissent "usagées"
- Tester systématiquement avant de jeter
Piles rechargeables et piles jetables
Les piles rechargeables Nickel-métal hydrure (NiMH)
Les piles rechargeables NiMH sont, par leur conception, très durables (typiquement 8 ans)
Extérieurement, elles ressemblent aux piles salines et alcalines, Et elles peuvent être rechargées jusqu’à 1000 fois !
Les piles rechargeables Nickel-zinc (NiZn)
les rechargeables Ion-Lithium (Li-Ion)
Les piles rechargeables sont plus efficaces et plus économiques que les piles jetables
L'étude Uniross de 2007
Conduite en 2007, l’étude UNIROSS, disponible ici [3] était la première étude mondiale comparant les piles jetables1 aux accumulateurs Ni-MH (dits piles rechargeables). Réalisée par Bio Intelligence Service pour le compte d’UNIROSS et avec le soutien de l’ADEME, cette étude repose sur une analyse de cycle de vie comparative entre les piles jetables et les piles rechargeables.
Cette étude démontrait que pour une même quantité d’énergie produite (1kWh), les piles rechargeables ont jusqu’à 32 fois moins d’impact sur l’environnement que les piles jetables.
la comparaison sur les coûts de l'énergie
la comparaison sur les volumes de déchets
Il est possible de réutiliser les piles rechargeables NiMH
Beaucoup d'accumulateurs NiMH considérés comme usagés par les utilisateurs peuvent être remis en service après un traitement approprié. Ce traitement est un traitement de cyclage, qui dure quelques heures. Entre 50% et 80% des accumulateurs NiMH (suivant l'état initial des accumulateurs) peuvent ainsi être sauvés. C'est le procédé de régénération Accuscope !
Il est possible de régénérer les piles alcalines
A l’heure actuelle, les indications qui figurent sur les emballages des piles (« Non rechargeable », « Ne pas recharger »), et celles des notices des fabricants, donnent à penser que les piles alcalines sont à usage unique, et jetables. Malgré ces affirmations, une pile électrique est un dispositif chimique dans lequel a lieu une réaction chimique d'oxydo-réduction qui est partiellement réversible. Par conséquent, lorsque l’on injecte du courant dans une pile alcaline, sous certaines conditions d’intensité du courant et de durée, elle récupère une charge suffisante pour être utilisée. Cette propriété est méconnue, mais bien réelle. Le professeur Karl Kordesch, inventeur de la pile alcaline avec Lewis Ury, l’annonçait dès 1981.
L’inventeur de la pile alcaline, le scientifique autrichien Karl Kordesch, l’avait montré en laboratoire sur des échantillons dès le début des années 1980 : la pile alcaline est partiellement rechargeable, et peut être réutilisée plusieurs fois….. C'est une propriété des piles alcalines que des appareils, appelés les régénérateurs, exploitent depuis le début des années 1990.
Les deux principales difficultés
Le dégagement d'hydrogène gazeux
Les dendrites
L'effet de la relaxation ionique
Une revue des régénérateurs commerciaux
Voici des informations sur les régénérateurs :
Le régénérateur Souvenir Cranwell
Le régénérateur Buddy L SuperCharger (n'est plus commercialisé)
Un nouveau procédé a amélioré cette régénération des piles, c'est le procédé Grünekraft !
Intéressez-vous à la durée de vie des piles et des accumulateurs
- les accumulateurs NiMH La durée de vie des accumulateurs NiMH peut être prolongée en traitent correctement le phénomène de décharge profonde.
- les accumulateurs NiZn Les accumulateurs NiZn, moins connus, sont intéressants par leur tension de service nominale, qui est de 1,6 V au lieu de 1,25V.
- les alcalines rechargeables Zinc-manganèse Suite aux travaux de K. Kordesch et de ses associés, les chercheurs en électrochimie ont mis au point des piles alcalines renforcées, avec un catalyseur permettant d’absorber les gaz produits, un séparateur et un joint d’étanchéité plus résistants, qui sont appelées les piles alcalines rechargeables. Ces piles sont très difficiles à trouver dans la grande distribution.